TAXI CPAM 91 (société de taxi conventionné dans le 91), aborde aujourd’hui un sujet pour le moins polémique, qui a fait les choux gras dans la presse et sur les réseaux sociaux. Vous l’avez sans doute flairé, c’est cette nouvelle histoire sans queue ni tête, au sujet de la pénurie de chauffeurs Uber pendant la période de Ramadan. Polémique vide, sans aucun relief ni intérêt, mais tellement utile à quelques jours des Législatives 2017 qu’il aurait été dommage de s’en passer. Pour bien comprendre le caractère léthargique de ce faux débat, Taxi CPAM 91 revient sur une affaire de je(û)ne. Go.
Les taxis UBER ne sont pas des salariés, c’est compris ?
Ou comment taire la fausse polémique sans fondement en une phrase… En effet, en tant qu’indépendant, les chauffeurs UBER n’ont pas le statut classique de salarié en règle générale. Ils choisissent donc librement leurs horaires de travail, et les assument. De ce fait, il est aisé de comprendre, à qui veut l’entendre, qu’ils ont le libre choix de travailler ou non durant la période de Ramadan, n’en déplaisent à certains poujadistes mal informés de leur statut, prêts à tout pour semer la discorde entre les populations. Une polémique d’autant plus ridicule que si ces personnes se plaignent de cet état de fait, rien ne les empêche de prendre des taxis classiques de type G7, etc… A moins que la dimension économique n’est prise le dessus, mais ceci, dirons-nous, ne nous… regarde pas (un petit coucou à Stade 2). Bien heureux de bénéficier de tarifs bas de la part de ces chauffeurs impétueux, ces clients du 3ème type semblent ne pas digérer, c’est le cas de le dire, la pratique rituelle de ces chauffeurs. Passons.
Tellement dans l’air du temps
Malheureusement, et c’est d’autant plus triste, ces histoires à dormir debout vont recevoir un écho inespéré lorsque l’on regarde le calendrier actuel. Ce week-end, les Français seront amener à choisir la couleur politique de leurs députés, à l’occasion des élections législatives. Des élections très prisées par les électeurs d’extrême droite, afin de faire basculer le législatif de leur côté, et de pouvoir peser sur les futures lois à venir. Historiquement, les Français n’accordent que très rarement une confiance absolue au président élu en lui donnant la majorité à l’assemblée. Ils préfèrent damer le pion au pensionnaire de l’Elysée, et lui placer un contre-pouvoir en la personne de l’assemblée d’une autre couleur politique (souvent de l’opposition pour faire les choses complètement). Et c’est peut-être ce qu’il va se passer ces prochains dimanches. Bon de là à voir un lien direct et causal entre les deux, c’est peut-être un peu gros. Mais comme c’est tellement dans l’air du temps, on préfère y réfléchir à deux fois avant de se prononcer. Ou de s’abstenir.
Mesdames, messieurs : à vos thés !